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L’horreur est humaine

L’horreur est humaine
Des ombres se croisent
Sur des airs de vies saines
Aux relents d’affaires grivoises

L’horreur est humaine
Les cœurs se serrent
Aux abords de la seine
Quand les quartiers sont déserts

L’horreur est humaine
Son odeur est noire
Épaisse couche de haine
à couper au rasoir

L’horreur est humaine
Qu’importe le sang
Qui coule dans nos veines
qu’importe le rang

Je te dis quand même
On a raison d’y croire
A travers le bitume
Poussent les fleurs de l’espoir

Ensemble elles s’emmêlent
Et se glissent dans le noir
Et sans qu’on s’en mêle
Poussent les fleurs de l’espoir

L’horreur est humaine
Sur du bois d’ébène
Qui s’efforce et sourit
Tout en bas il se traine

L’horreur est humaine
Retenu par des chaines
Dans les caves à Paris
Là comme une rengaine

L’horreur est humaine
Les sempiternels
Indifférences qui
soufflent dans l’éternel

L’horreur est humaine
N’oublie pas la graine
Qui germe en nous je prie
pour qu’au loin elle t’emmène

Tony